Comment mesurer le bien-être au travail avec un questionnaire ?

S’assurer du bien-être au travail des salariés est un enjeu majeur pour les sociétés. Au-delà d’avoir un impact positif sur les résultats de ces dernières, se préoccuper des collaborateurs contribue également à l’instauration d’une culture d’entreprise.

Dans cet article, nous vous en disons plus sur les raisons de mesurer le bien-être au travail et pourquoi un questionnaire est un outil intéressant. Nous vous aidons également à créer le vôtre et à analyser les retours des salariés.

Pourquoi mesurer le bien-être au travail ?

Le bien-être au travail fait référence au sentiment de satisfaction et d’épanouissement que peuvent ressentir les employés d’une entreprise, quel que soit leur statut dans la structure. Pour le mesurer, les outils tiennent compte à la fois de la perception personnelle et collective des situations et des contraintes liées à la vie professionnelle. Il convient alors de s’intéresser aux conséquences émotionnelles, physiques et psychosociales que peuvent avoir certaines décisions ou actions.

Avoir une idée précise du degré de bien-être au travail de ses salariés peut répondre à divers enjeux et problématiques, tels que :

  • Donner la possibilité aux salariés de trouver leur place dans un environnement professionnel parfois complexe ;
  • Augmenter l’engagement et la productivité des collaborateurs ;
  • Limiter le turn-over ;
  • Réduire l’absentéisme ;
  • Instaurer une culture d’entreprise solide ;
  • Combattre le stress professionnel ;
  • Contribuer à la bonne santé des employés.

En d’autres termes, se soucier de la qualité de vie au travail des collaborateurs est bénéfique pour ces derniers, mais aussi pour l’entreprise qui place ce sujet au centre de ses préoccupations.

Qu’est-ce qu’un questionnaire de bien-être au travail ?

Un questionnaire de bien-être au travail, également appelé « questionnaire QVT », est un outil qui permet à une entreprise d’évaluer les conditions de travail, le niveau de bien-être général, ainsi que le niveau d’engagement des salariés. L’objectif est d’identifier plus ou moins précisément, en fonction des questions sélectionnées, ce qui pousse les collaborateurs à s’investir et ce qui les rend heureux au quotidien. Il est également possible de recenser les sources de mal-être ou les situations menant à un désengagement, afin que l’ensemble de ces points soient corrigés par les équipes en charge de la qualité de vie au travail.

Pour que le questionnaire apporte des éléments de réponses utiles à l’amélioration des conditions de travail, il est important qu’il englobe toutes les dimensions du bien-être des employés. Elles sont au nombre de sept :

  • Bien-être émotionnel ;
  • Bien-être environnemental ;
  • Bien-être intellectuel ;
  • Bien-être au travail ;
  • Santé physique ;
  • Bien-être social ;
  • Bien-être spirituel.

À partir de ces données, les équipes de Ressources Humaines sont en mesure de créer des initiatives répondant à des besoins exprimés par les collaborateurs, et non à des attentes plus généralistes.

Comment créer son questionnaire de bien-être au travail ?

Pour concevoir un questionnaire de bien-être au travail efficace et qui encourage les salariés à y participer, il convient de respecter quelques règles. Ci-dessous, nous vous présentons les pratiques à privilégier et celles à éviter.

·      Optimiser l’enquête

Mettre au point ce type d’outil peut demander du temps, notamment si vous désirez avoir des résultats concrets. Il est ainsi conseillé d’élaborer votre questionnaire en suivant ces astuces :

  • Proposer un questionnaire court ;
  • Opter pour des interrogations simples, compréhensibles de tous ;
  • Privilégier des questions convaincantes et diversifiées ;
  • Autoriser les réponses ouvertes ;
  • Fixer une date limite de retour aux salariés.

Tout au long de la création du questionnaire, il est essentiel de garder à l’esprit que savoir ce qui va ou ne va pas est important, mais qu’en connaître les raisons reste l’une des priorités. De ce fait, l’enquête doit être axée sur ce sujet, afin de guider les actions d’amélioration qui seront ensuite mises en place.

·      Erreurs à éviter

En parallèle des bonnes pratiques à adopter, il existe des erreurs à éviter à tout prix. Parmi elles, nous retrouvons notamment les suivantes :

  • Ne pas garantir l’anonymat ;
  • Axer les questions sur le mal-être, et non sur ses causes ;
  • Ignorer les biais qui parasitent l’analyse des résultats, comme l’envoi du questionnaire un vendredi ou pendant l’été, qui sont deux périodes réputées pour favoriser le bien-être des salariés, en comparaison du lundi et de l’automne ;
  • Ne pas prendre le temps d’étudier dans le détail les réponses reçues et d’en tirer des conclusions pour générer des actions concrètes.

Exemples de questions à inclure dans une étude de bien-être au travail

Afin de vous aider à créer votre propre questionnaire de bien-être au travail, nous vous proposons ci-dessous 10 exemples de sujets pouvant y être abordés :

  • Recommanderiez-vous à une connaissance de travailler dans notre entreprise ?
  • Estimez-vous que votre poste de travail soit adapté à vos fonctions et à vos besoins ?
  • Trouvez-vous que le travail en équipe fonctionne bien dans notre société ?
  • Avez-vous confiance en votre manager ?
  • Vous sentez-vous suffisamment épaulé(e) par votre hiérarchie ?
  • Votre poste est-il en adéquation avec vos capacités et vos attentes professionnelles ?
  • Ressentez-vous du stress lié à vos fonctions professionnelles ? Si oui, dans quelles circonstances ?
  • Partagez-vous les valeurs et les objectifs de l’entreprise ?
  • Vous sentez-vous impliqué(e) dans les décisions propres à la société ?
  • Quelles sont les améliorations que vous souhaiteriez voir dans l’entreprise en termes de bien-être au travail ?

Comment analyser les réponses des salariés ?

L’analyse des données recueillies peut être effectuée selon plusieurs principes, en fonction des types de réponses que vous aviez autorisés. Par exemple, si les questions sont fermées, c’est-à-dire que les employés peuvent uniquement répondre par « oui », « non », « vrai » ou « faux », vous pouvez choisir le tri à plat. Cela consiste à définir une statistique par option disponible.

Vous pouvez également vous orienter vers le tri croisé, qui permet de tirer des conclusions à partir de plusieurs questions/réponses. Par exemple, le niveau de stress pourrait être mesuré en fonction des responsabilités confiées.

Enfin, l’analyse de tendance est à privilégier pour étudier l’évolution des réponses sur une période définie. La fréquence d’analyse peut être plus ou moins longue, selon les variables concernées. Il s’agit alors de poser les mêmes questions à intervalles réguliers, afin de constater ou non un changement d’avis.

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