Mieux Manager

Comment mieux manager ?

Certains prétendent que savoir diriger une équipe est inné, d’autres disent que le management s’apprend. Quoiqu’il en soit, des petits trucs sont à connaître pour mener ses missions à bien quand on a des collaborateurs sous sa responsabilité.

À suivre dans cet article, 9 astuces pour bien manager une équipe.

Suivre une formation en management, la base pour bien diriger

Lorsque l’on manque d’expérience et de savoir-faire en management, l’une des premières choses à faire est de suivre une formation dédiée, qualifiante ou diplômante, en université, en école ou avec des cours à distance. Les débutants opteront pour une formation initiale, les actifs privilégieront une formation continue.

Au cours d’un cursus en management, les élèves apprennent les techniques pour gérer une équipe, un projet et une entreprise, pour résoudre les conflits, pour organiser le travail et motiver ses troupes, pour déléguer, pour établir son leadership. Communication, comptabilité et droit sont d’autres thèmes abordés lors des formations en management. À l’issue d’un tel apprentissage, on connaît, a priori, les principes fondamentaux du management et on s’est entraîné lors de mises en situation et de stages.

Faire appel à un coach en management pour être accompagné dans ses difficultés

Pour les managers qui se sentent vraiment perdus dans leurs missions ou qui rencontrent des difficultés à se faire respecter et écouter, le recours à un coach est vivement recommandé. Ce professionnel va identifier les faiblesses du leader et l’accompagner pour devenir un meilleur manager.

Grâce aux conseils et exercices proposés par le coach, le responsable d’équipe pourra :

  • Apprendre à analyser les situations ;
  • Acquérir de nouveaux outils de communication ;
  • Mieux gérer les crises…

Adopter les valeurs d’une entreprise libérée

Créer une entreprise libérée est une bonne solution pour manager son équipe efficacement. Ce mode de management ouvert et innovant s’oppose aux organisations traditionnelles, paternalistes. Il repose sur la coopération entre le manager et ses collaborateurs et sur l’autonomisation et la responsabilisation des salariés.

Dans une entreprise libérée, le manager ne s’impose plus en maître ou en chef, mais plutôt en conseiller ou en accompagnateur. Il devient un allié, et non plus le représentant d’une hiérarchie autoritaire. Les collaborateurs sont interrogés pour certaines décisions, ils sont libres d’organiser leur temps de travail, ils sont plus autonomes dans la réalisation de leurs missions… Les salariés gagnent en liberté et en bien-être, ce qui entraîne davantage de motivation et d’adhésion.

Et si vous délaissiez le management directif pour un management participatif ?

Pour aller encore plus loin dans la coopération, peut-être pourriez adopter le management collaboratif ? Ce mode de management consiste à impliquer les équipes dans le fonctionnement de l’entreprise. L’écoute et le partage sont au cœur du management participatif. Dirigeants et salariés peuvent fixer ensemble certains objectifs pour l’entreprise. Certaines décisions peuvent également être prises en commun, voire totalement déléguées aux collaborateurs selon leur importance.

Lorsque le management est dit participatif, le lien de subordination s’efface au profit de la responsabilisation de chaque élément et de l’intérêt général. Le pouvoir n’est plus entre les mains d’un seul et unique chef, mais réparti au sein de l’équipe. Et comme les collaborateurs sont impliqués, ils se sentent valorisés et sont davantage motivés à réaliser leurs missions.

L’importance de favoriser le développement professionnel des collaborateurs

Favoriser le développement professionnel des salariés, c’est reconnaître qu’ils ont des compétences, qu’ils peuvent les approfondir et en développer de nouvelles. C’est aussi s’intéresser aux collaborateurs, définir des objectifs sur le long terme, respecter leurs aspirations professionnelles…

Un manager qui agit en faveur du développement professionnel contribue donc à l’épanouissement de ses collaborateurs. Ces derniers sont plus heureux d’aller au bureau et d’accomplir leurs missions. De plus, grâce à la reconnaissance de leur hiérarchie, ils sont plus enclins à répondre aux demandes du manager.

Pour favoriser le développement professionnel au sein d’une entreprise, on pourra mettre en place des sessions de renforcement des acquis, proposer des formations, réaliser des bilans de compétences ou partager son réseau pour offrir de nouvelles opportunités aux salariés.

Tenir compte de l’expérience collaborateur pour adapter son management

Tout comme le développement professionnel, l’expérience collaborateur est une notion clé d’une coopération pacifique et efficace entre le manager et son équipe. Le but consiste à interroger les salariés sur leur ressenti au travail et sur leur niveau de satisfaction. En s’intéressant à ce que vivent les salariés au sein de l’entreprise, non seulement on les valorise, mais on est surtout en mesure d’améliorer leur bien-être au travail. Plus les collaborateurs se sentiront bien et plus ils auront envie d’atteindre les objectifs de l’entreprise.

S’intéresser à l’expérience collaborateur permet, par ailleurs, de fidéliser les salariés. Si on leur procure de la satisfaction au travail, on réduit les risques qu’ils partent voir ailleurs.

Devenez un meilleur manager en recrutant un « chief happiness officer » !

Pour vous assurer d’un management efficace, vous devez vous assurer que les conditions de travail sont favorables au bien-être de vos employés. Des collaborateurs heureux auront davantage envie de venir travailler et de participer au succès de l’entreprise que des salariés tristes et mal à l’aise.

Travailler avec un responsable du bonheur peut aider à instaurer de bonnes conditions de travail. Cet expert en bien-être est à la fois un médiateur, un communicant et un organisateur d’événement. Son rôle est d’écouter les collaborateurs et de proposer diverses solutions pour créer une atmosphère positive et enthousiasmante, comme une réorganisation du rythme de travail suivant les besoins de chacun, la mise en place de journées de télétravail pour ceux qui le demandent, l’organisation de repas et de séminaires de cohésion…

Mesurez le bien-être au travail

Vous l’avez certainement compris en lisant les paragraphes précédents, des collaborateurs heureux et épanouis sont plus enclins à participer aux objectifs de l’entreprise, tandis que des salariés malheureux sont généralement peu motivés pour suivre les ordres. Aussi pour bien manager faut-il se préoccuper de la qualité de vie au travail.

Pour évaluer le bien-être au sein d’une entreprise, on peut :

  • Analyser le turn-over, illustration concrète de l’enthousiasme des collaborateurs ;
  • Mesurer le taux d’absentéisme, révélateur de la motivation ;
  • Interroger directement les salariés sur leur expérience dans l’entreprise, par sondage, lors d’entretiens individuels ou par l’intermédiaire du chief happiness officer ;
  • Réaliser un audit social

Organisez des team buildings

Pour se faire entendre en tant que manager et favoriser la participation de tous aux objectifs de l’entreprise, on peut organiser des team buildings. Il s’agit d’événements où sont invités tous les collaborateurs pour renforcer l’esprit d’équipe et augmenter la motivation au travail.

Pour un team building efficace, il faut évidemment tenir compte des centres d’intérêt des travailleurs, de leurs capacités physiques et de leurs valeurs. Tournoi sportif, atelier culinaire ou dégustation, sortie culturelle, flash mob, compétition de jeux vidéo, escape game, création artistique… Le but est que vos collaborateurs soient actifs et prennent du plaisir tous ensemble.

Si vous manquez d’idées, votre chief happiness officer ou votre coach en management pourra vous aider à proposer des activités originales et adaptées à la situation.

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